Voeux pour une année vraiment meilleure!

C’est l’un des avantages de tenir (enfin, tenir…) un blogue sur la durée, on peut facilement se reporter à ce que l’on écrivait un an auparavant, deux ans, naguère, jadis… Voici un an, je formulais le souhait d’une « meilleure année 2021 » après la calamiteuse année 2020 qui avait vu l’apparition du virus que l’on sait. Un an et quelques variants plus tard, me voici contraint de souhaiter de nouveau que l’année soit meilleure que la précédente, et de vous présenter de « vraiment meilleurs voeux ». Serai-je davantage écouté (et par qui?), il n’est pas interdit d’espérer…

De  même qu’il n’est pas interdit de rire, et je remercie Nadia de m’avoir transmis cette planche de Franquin, qu’elle-même avait reçue d’une amie ou d’une collègue (on peut être les deux, cela arrive), qui me semble de circonstance…

A l’heure où, plus que jamais, la lutte contre le virus tient à la fois de la guerre de mouvement et de la guerre de tranchées (l’analogie me frappe avec les premiers mois de la guerre de 1914-1918, que l’on espérait courte, fraîche et joyeuse mais qui s’enlisa durant quatre longues années), il importe d’accrocher quelques lampions pour éclairer la grisaille ambiante.

Cela peut être un spectacle : ainsi Najet Khaldi, ancienne étudiante du master de la Sorbonne-Nouvelle, nous conseille-t-elle d’aller voir et entendre le spectacle musical Là-bas, chansons d’aller-retour de Nathalie Joly, mis en scène par Simon Abkarian qui se jouera du 7 janvier (c’est demain) au 7 février 2022 au théâtre du Local à Belleville.  Il s’agit d’un spectacle musical autour du déracinement, de l’exil, de la mémoire et de la transmission. Lauréate d’une Bourse de l’Ambassade de France en Algérie, Nathalie Joly a écrit ce spectacle à l’Institut français d’Annaba, à partir de son histoire familiale et des échanges avec les femmes Bounas qu’elle y a rencontrées. J’ai eu la chance de voir le spectacle en avant-première en décembre, c’est vraiment bien.

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On peut aussi écouter une conférence, participer à un séminaire : par exemple celui de Nicolas Peyre sur « culture et influence », dont la troisième séance aura lieu demain, en ligne, de 14 à 16h.  Le séminaire accueillera Juliette Donadieu, ancienne attachée culturelle à San Francisco et fondatrice de la Villa San Francisco.

Voici la présentation que fait Nicolas de la séance :

« Après la Villa Médicis à Rome, la Casa Velázquez à Madrid et la Villa Kujoyama à Kyoto, la France annonce l’ouverture de la Villa Albertine, un nouveau programme de résidences aux États-Unis. La Villa San Francisco, inaugurée en août dernier, a servi de prototype grandeur nature, de ce nouveau dispositif qui renouvelle la manière de faire diplomatie aux Etats-Unis. Pluridisciplinaire, engagée, proche du terrain, cette nouvelle institution souhaite animer un dialogue à grande échelle entre les artistes et la société. « 

https://idetcom.ut-capitole.fr/de-la-villa-san-francisco-a-la-villa-albertine-renouveler-la-diplomatie-culturelle-francaise-aux-etats-unis-seminaire-organise-par-l-idetcom-960365.kjsp?RH=RECH_IDETCOM-FR

Et voici le lien pour y participer :

 
ID de réunion : 937 2004 5432
Code secret : 858838
 

Troisième lampion possible, soutenir sa thèse. Ce n’est pas donné à tout le monde mais c’est la bonne fortune (qui ne doit évidemment rien au hasard ni à la chance) qui échoit à mon doctorant Philippe Metz, lequel soutiendra le 21 janvier à la Sorbonne-Nouvelle sa thèse sur le sociologue Joffre Dumazedier (1915-2002).  Thèse d’histoire intellectuelle, ce travail éclaire une pensée originale et séminale, qui fut décisive, par exemple, dans la formation d’Augustin Girard, le fondateur du Service des Etudes et Recherches du ministère des Affaires culturelles au temps d’André Malraux. On parlera sans doute d’Uriage, où Dumazedier a enseigné, de Peuple et Culture, cette association d’éducation populaire qu’il co-fonda en 1944, de la sociologie de la culture et des loisirs, de l’autodidaxie et de l’autoformation et de bien d’autres sujets encore car la thèse est foisonnante.

 

On peut aussi préparer un beau colloque, comme celui qui se tiendra en mai prochain sur l’histoire de la diplomatie culturelle française. A l’heure où j’écris ces lignes, si je connais les dates de cette rencontre internationale qui rassemblera une cinquantaine de chercheurs français et étrangers (du 4 au 6 mai), je suis hélas toujours dans l’incertitude quant au lieu où celui-ci se tiendra, les travaux du nouveau campus de la Sorbonne-Nouvelle, du côté de Nation,  dans l’est parisien, ayant pris du retard. J’ai peut-être trouvé une solution mais j’attends confirmation avant de crier victoire…

 
 

Voilà quelques solutions, il en est évidemment bien d’autres et chacun peut faire part ici des solutions qu’il ou elle a trouvées pour accrocher lesdits lampions, ou s’accrocher, tout simplement. Dans tous les cas, je vous souhaite l’année aussi douce et fructueuse que possible, prenez soin de vous et des vôtres, ce qui n’exclut pas de se préoccuper du monde, bien au contraire!

 
A bientôt,
LM