Bonjour,
j’espère que vous avez fait cet été le plein de bon air, de beaux paysages, de chouettes rencontres parce que…
C’EST FINI!
Bon, je dramatise, il y aura encore quelques week-ends et septembre peut réserver de jolies surprises mais enfin, soyons clairs, l’heure de la rentrée a sonné.
Il ne vous aura pas échappé que celle-ci s’effectue dans des conditions assez particulières. Pour celles et ceux qui ont la chance (?) d’habiter Paris ou sa banlieue, le port du masque est, en gros, obligatoire partout sauf chez soi (pour l’instant). Dérogation est accordée aux joggeurs ainsi qu’aux cyclistes. À l’extrême rigueur, si vous fumez une cigarette sur le pas de votre porte ou que vous avalez un sandwich vite fait, vous avez le droit de soulever le coin du voile. Rien n’est dit pour ceux qui veulent s’embrasser dans la rue. Nous attendons un décret ministériel…
Ne vous méprenez pas : je ne rejoindrai pas la maigre quoique bruyante cohorte de ceux qui rejettent le masque au nom d’une conception intransigeante et individualiste de la liberté. Après tout, le masque peut être, à sa façon libérateur, tel le Dali de la Casa de Papel ou le Guy Fawkes de V pour Vendetta… Les plus libertaires associeront les deux!
Je me risque seulement à penser qu’il est quand même dommage que nous ne soyons pas assez adultes pour nous passer d’une obligation dûment sanctionnée par les forces de l’ordre lorsqu’il devrait s’agir d’un acte civique librement consenti…
En cette veille de rentrée, j’ai une pensée pour tous les bambins qui, demain ou après-demain, rejoignant leur école, hésiteront à faire la bise ou à serrer la main à leurs camarades dans la cour de récréation. Je pense aussi à leurs parents, légitimement inquiets et, bien sûr, aux enseignants qui, en dépit des assurances de leur ministre, doutent que toutes les conditions soient réunies pour faire leur métier en toute sécurité.
Jean-Michel Blanquer, le 21 août dans l’Oise. (Sipa) JDD
Quant à l’université de la Sorbonne-Nouvelle, à laquelle je me flatte d’appartenir, la rentrée des cours n’est prévue qu’à la fin de ce mois, plus tard qu’à l’habitude. Il y aura, bien sûr, des réunions de rentrée mais nous ne retrouverons les étudiants que fin septembre, ce qui nous donne le temps de voir venir… la deuxième vague! Pour le moment, le spectre d’une rentrée « à distance » semble écarté. Si la situation sanitaire ne se dégrade pas dans les prochaines semaines, nous devrions pouvoir assurer les cours presque normalement, même s’il nous faudra, nous aussi, discourir à travers l’inconfortable tissu.
Septembre, mois du chasselas, des figues et autres poires, sera aussi le mois du congrès de l’ADHC (j’en reparlerai) et des soutenances de 2e année de master. Conformément à un engagement pris l’an passé, je publierai au cours du mois sur ce blog quelques articles réalisés par les étudiants du master Géopolitique de l’art et de la culture à partir de leur mémoire.
Je finirai ce billet en rappelant que ce mois verra aussi quelques rendez-vous incontournables, parmi lesquels, le 19, les journées européennes du patrimoine, le 22 la journée sans voiture, le 26 la journée européenne des langues… Sans oublier, le 5, la journée de la barbe!
Quant au 31 août, c’était la journée mondiale du blog, raison pour laquelle j’ai tenu à rédiger et à publier ce post avant minuit! Voici sept ans que celui-ci existe, vaille que vaille. Il n’a pas des millions d’abonnés ni de lecteurs et n’attire pas sur lui l’attention médiatique, je l’alimente à mes heures perdues, qui sont trop rares, mais enfin j’ai plaisir à y écrire – autant que vous à me lire, je l’espère.
Bon courage pour la reprise.
LM


