(conception graphique : Audrey Collomb)
Bonjour!
J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de Noël et que vous vous préparez à en passer d’aussi bonnes de fin / nouvelle année.
Cet entre-fêtes qu’est la dernière semaine de décembre est généralement l’heure des bilans, avant celle des bonnes résolutions. Je ne sais si c’est affaire de tempérament, mais 2016 ne me semble pas devoir rester dans les annales comme une année particulièrement réussie. Les attentats au camion-bélier à Nice et à Berlin, les habitants d’Alep écrasés par les bombes ou le choeur de l’armée rouge disparu en mer Noire, choisissez votre drame, il y en a eu pour tout le monde. Séjour new-yorkais oblige, l’élection de Donald Trump en novembre, confirmée par les grands électeurs en décembre, m’a particulièrement marqué, comme des millions de gens de par le monde. Une élection lourde de menaces pour l’équilibre du monde, les droits de l’homme, l’environnement. Ce climato-sceptique non repenti a certainement une explication rationnelle à la fonte des glaces et aux températures records enregistrées cette année en Arctique.
La mort toute récente du pas-si-vieux George Michael, l’une des idoles de ma jeunesse (ma fille n’en revient pas que j’aie pu être un jour aussi jeune qu’elle), celles de Leonard Cohen et de David Bowie, un peu plus tôt, ont aussi endeuillé cette année. Qu’est-ce que j’ai pu écouter (et chanter, oui, j’avoue tout!) « Freedom », du premier!!
« All we have to do now
Is take these lies and make them true somehow
All we have to see
Is that I don’t belong to you
And you don’t belong to me »…
Yeah yeah!
Pour les plus jeunes qui ne la connaîtraient pas, ou les plus vieux, qui l’auraient oubliée :
Côté tristesse perso, j’ajouterai la mort, au début de ce mois, de Marcel Gotlib, l’immense dessinateur et scénariste des Dingodossiers et de la RAB, le fondateur de Fluide Glacial et de L’Echo des savanes, le père de Superdupont et de Gai-Luron, entre autres personnages impérissables de l’histoire de la bande dessinée. L’élève Chaprot est orphelin, à c’t’heure, et Newton ne tourne plus rond…
Gotlib était le champion toutes catégories de la parodie, comme le rappellent ces quelques vignettes :
On se sent déjà mieux, non? C’est le super-pouvoir des musiciens, des poètes et des humoristes : nous faire danser ou rêver ou rire longtemps (ou pas) après qu’ils ont disparu…
Je place ici un petit texte que j’avais commis pour le catalogue Gotlib co-édité par Dargaud et le Musée d’art et d’histoire du judaïsme à l’occasion de l’expo qui avait été consacrée au Maître voici deux ans.
Le voici, en édition collector, avec les dernières corrections visibles :
gotlib-catalogue-aps-2-5-martin
Gotlib qui se défendait d’avoir jamais été visionnaire – « d’ailleurs, je suis myope », disait-il – comment aurait-il vu 2017? En noir, en rose? Un peu des deux, rose sale, noir rosé? En tout cas, il va nous manquer, le Marcel, c’est certain. On lui souhaite une bonne éternité.
Et à vous tous, une meilleure année 2017 que ne le fut 2016. Ce sera pas trop difficile, allez…
Aujourd’hui, c’est fête : je claque la bise aux dames, je serre la main aux messieurs!
Ah oui, j’oubliais : les bonnes résolutions. Mince… Ah… Qu’est-ce que j’ai dit là, moi… Mieux fait de me taire… Flûte de Zut…
Bon, ben je promets d’être plus régulier dans la tenue du blog. Elle tiendra bien une semaine, ma bonne résolution!
LM








